Etape 9 - Java - L'ascension du volcan Bromo
Lundi 29 juin. L'aenture continue par la traversée de la caldeira***, cette vaste étendue stérile. En fait, cette mer de sable n'est ni plus ni moins qu'une immense cratère de 11 km de diamètre. Impressionnant et d'une beauté insensée depuis le pied du mont Penanjakan. De là, on peut admirer les deux cônes quasi parfaits du Semuru et du Bromo. Magique.
Une fois descendus du mont Penanjakan, notre chauffeur nous dépose en plein milieu de la Caldeira. A partir de là, nous avons environ une heure de marche pour atteindre le sommet du Bromo. Il faut déjà marcher un bon quart d'heure au milieu de la Caldeira. Depuis la mer de sable, le Bromo et le mont Semeru sont encore plus incroyables. Une vue à couper le souffle. D'une beauté insensée.

Au pied du Bromo enfin, nous faisons connaissance avec les cavaliers de la tribu des Tenggers***. Selon la légende, ils descendent d'un prince indien qui aurait sacrifié ses enfants au dieu-volcan pour apaiser sa colère. En nous abordant, ils nous proposent de nous monter au sommet du volcan en échange de 100.000 roupies. Ce n'est pas dans notre programme. Pour rien au monde, je n'escaladerai pas le Bromo à pied. Tant pis pour la poussière soulevée par les sabots de leurs chevaux. Les Tenggers ne sont pas du genre à pleurer sur leur sort. Ils s'en vont au vent et galopent fièrement à travers la mer de sable. Inoubliable encore.

Enfin, nous voici au pied du Bromo***. Encore une grosse demi-heure de marche avant d'atteindre son sommet. Au bout de l'effort, un vaste escalier et près de 500 marches pour accéder au cratère. La poussière soulevée par les sabots des chevaux nous rentrent dans les narines. Il vaut mieux grimper par les côtés du chemin pour l'éviter. En se retournant, on a une vue quasi irréelle sur la caldeira recouverte par une nappe de brume blanche. Tout rivalise de beauté dans cette partie du monde. Le paysage désolé de la mer de sable est sidérant. En chemin, on croise encore des groupes de Tenggers qui reposent leurs chevaux. Léa abandonne au pied de l'escalier. Tant pis pour elle. Je continue l'escalade en compagnie d'une Chilienne. Un vrai moment de bonheur.
Arrivé au sommet, on se rappelle brusquement que le Bromo reste un volcan en activité. Une fumée blanche s'échappe en continu de son cratère. Vapeur de souffre. L'arête de ses flancs contourne le vaste cratère. Un chemin d'accès permet d'en faire le tour. Gare à ne pas glisser dans le fond ! Je profite de cet instant pour faire tout un tas de photos-souvenirs en compagnie de mon amie chilienne. Depuis le sommet, la caldeira est encore plus belle. La brume qui l'enveloppe forme comme une étrange atmosphère. Etonnant.
Pas question de quitter les flancs du Bromo sans tourner une petite vidéo-souvenir. En tendant l'oreille, on peut entendre le grondement du cratère du volcan. Un vrai Boeing 747 !



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